23 sept. 2012

Les attentes des uns et les exigences des autres - 1 -

Méconnaissance – Préjugés - Stéréotypes
Récemment une question concernant le recrutement des immigrants par les entreprises québécoises a été posée par Vida Verreault du groupe Réseautage Québec Networking de LinkedIn.  Les échanges sont forts intéressants et de plusieurs niveaux de compréhension qui vont du vécu des participants aux observations plus ou moins avérées et validées par chacun d’entre eux. J’y ai contribué par ce qui suit, avec un petit complément d’informations tiré de mon expérience personnelle et de mes propres observations et autres réflexions sur la place des candidats aux emplois offerts par les entreprises québécoises.
Pour la problématique avancée par Vida Verreault, je propose de commencer par une première hypothèse selon laquelle la réponse est négative que ce soit pour le secteur public gouvernemental (institutions et organismes para publics ou pour le secteur privé exception faite des organismes sans but lucratif et des organismes communautaires).
Je retiens qu’au-delà des enquêtes menées par des chercheurs et autres universitaires et des expériences vécues par les uns et les autres (immigrants) et qui incriminent en général l’autre partie, il existe effectivement divers obstacles dont le fait de les accepter et de les intégrer.
À titre indicatif, j’ai tenté de réfléchir à une architecture de ces obstacles autour des attentes et des exigences des uns et les apports des candidats qui se présentent aux entrevues et qui au final ne sont plus rappelés par les recruteurs, en posant la question suivante : quel sont les profils types des immigrants recherchés par les employeurs québécois. La réponse à laquelle j’ai aboutie, au cours de mes réflexions se résume à trois mots : MÉCONNAISSANCE – PRÉJUGÉS - STÉRÉOTYPES, pour les deux parties.
Mieux encore, des études, des réflexions, des analyses ont été élaborées par plusieurs chercheurs, des journalistes ont mené des enquêtes, des immigrants ont écrits leurs points de vue, des animateurs d’émissions de télévision ont fait leurs shows mais nous sommes en juin 2012 et les problèmes sont les mêmes depuis plus de 10 ans et les multiples solutions préconisées n’ont pas aidé à résoudre le problème du plein emploi des nouveaux arrivants et se pose même de façon cruciale pour ceux de leurs enfants nés au Québec. 
La solution : Apprendre à mieux se connaître avant de s’engager.
En caricaturant la démarche. Je suggère de considérer la vie en couple comme cadre de référence avec trois démarches différentes dans le fonds et dans la forme mais avec le même objectif : le rapprochement, l’expérience partagée ou pour le pire et le meilleur le vivre ensemble. Retenons que rarement, c’est le coup de foudre et c’est parti.
Quelques fois, il faut s’apprivoiser, se séduire … faire intervenir un intermédiaire, mais pour le faire il faut surveiller tous les faits et gestes, les attitudes, le comportement, les mots, les phrases et deviner les intentions.
Parfois, il faut s’imposer et pour le faire il faut faire valoir ses atouts.
A mon avis, lorsque cela ne fonctionne pas, mieux vaut s’en prendre à soi-même qu’à l’autre, tout simplement parce qu’on na pas su le séduire.
suivre
Ferid Chikhi
Dimanche 10 juin 2012

13 sept. 2012

Innovations et résistances

De nouvelles pratiques en attendant
De nouvelles stratégies d’intégration des nouveaux arrivants.
Depuis une dizaine d‘années le thème de la prise en charge de la diversité culturelle au Québec est devenu récurrent à tel point qu’il ne se passe pas un jour où des réflexions, des analyses, des commentaires, des opinions, etc. de gouvernants, de chercheurs, de simples citoyens sont portés à la connaissance du public qu’il soit québécois ou nouvel arrivant.
Il ne se passe pas un jour sans qu’une comparaison avec les pratiques des autres provinces du Canada ou d’autres pays ne soit mise en évidence. Les réseaux sociaux se sont emparés du thème et des commentateurs - spécialistes du recrutement, gestionnaires des ressources humaines, patrons de PME, etc. - partant de leurs propres vécus y vont de leur avis, point de vue ou dans beaucoup de cas de leurs divagations.
Certes des idées nouvelles sont mises en exergue et c’est ce qui est réconfortant, cependant, alors qu’il est question d’attitudes et de comportement ou mieux d’adaptation à la culture industrielle du Québec, des épiphénomènes ou dans certains cas des réflexions inconvenantes polluent le débat et l’orientent vers des espaces sans issue.
Alors qu’une seule question de base devrait être négociée et c’est la suivante : Les entreprises québécoises ont-elles besoin d’une main d’œuvre diversifiée qualifiée ?  
La réponse pourrait être affirmative ou négative mais elle pourrait aussi se conjuguer à plusieurs temps. Pour ma part, je privilégie une problématique tirée de ma double expérience d’abord en tant qu'immigrant et ensuite en tant qu’observateur du monde du travail nord américain en général, canadien et québécois en particulier. Je retiens qu’au Québec, il y a au moins trois considérations dont l'importance n'est pas à négliger:
1. La peur de l'autre est fortement ancrée dans l'esprit des québécois de souche et bien entendu des employeurs qui ne sont pas prêts au changement. Il y a bien entendu des réussites en matière d'intégration des nouveaux arrivants dans divers secteurs d'activités mais cela reste très limité au niveau des emplois intermédiaires versus les qualifications générales ou spécifiques des candidats à ces emplois.
2. Les discours en ce qui à trait à l'intégration n'ont pas changé depuis au moins 15 ans pourtant la diversité des origines des nouveaux arrivants touche tous les continents pourvoyeurs de main d'œuvre et par conséquent de cultures.
3. Une nouvelle réflexion - pour ne pas dire de nouvelles réflexions - devrait être faite et adaptée à cette richesse dont bénéficie le Québec avant que les autres pays ne prennent cette direction. Cela devrait être initié non pas et seulement par les gouvernants mais par les employeurs et leurs associations en tenant compte de leurs vrais besoins en matière de main d'œuvre et de la culture industrielle du Québec.  Les employeurs ont tout intérêt et tout à gagner dans l'adaptation de leurs modèles de recrutement en tenant compte des compétences acquises hors de la province. Pour ce faire des ajustements politiques doivent intervenir rapidement en attendant qu'une nouvelle stratégie globale soit mise de l'avant et mise en œuvre.
Ferid Chikhi
Publié dans Linkdln :
Dimanche 29 janvier 2012

4 sept. 2012

Les profils exclus ?! - 5 -

Le recrutement des immigrants -4-
Des solutions : Peut-on se trouver un emploi en treize étapes ?
Voici de manière succincte 13 étapes clés qu’un chercheur d’emploi nouvellement arrivé au Québec devrait considérer pour se trouver un emploi. Ne pas parler de recherche d’emploi mais d’offre de service. Le marché du travail est ouvert à tous aussi bien aux québécois qu'aux immigrants. C'est un marché concurrentiel et compétitif.
·      Faire un curriculum vitae générique et apprendre à le décliner en fonction des emplois convoités.
·      Se singulariser par ses propres réalisations pour être différent des autres.
·      Ne pas seulement le poster par Internet et les banques de curriculum vitae mais aussi et surtout
·      Explorer et visiter les entreprises en se présentant aux employeurs (les emplois les meilleurs ne sont pas toujours affichés).
·      Par le déplacement à l’entreprise vous dites à l’employeur mon visage vaut plus que mille mots (maux) écrits.
·      Toujours se rappeler qu’il faut répondre aux exigences et aux attentes des employeurs.
·      Mettre en pause-mémoire ses attentes.
·      Mettre en pause-mémoire les expériences acquises hors du Québec ou
·      Apprendre à les mettre au goût des employeurs québécois
·      Choisir avant tout le secteur d'activité - et -  
·      Savoir dans quel type d'entreprise l’on souhaite travailler (Petite - 10 employés - Moyenne - entre 10 et 50 - ou Grande + de 50 employés).
·      Ajuster les attitudes et le comportement à la culture et à l’organisation de chaque entreprise considérée.
·      Toujours se rappeler que ce sont les employeurs qui ont le dernier mot.
Ferid Chikhi
Samedi 17 septembre 2011

Québec : Pour une immigration qualitative

  Québec : Pour une immigration qualitative Seuls ceux qui ne s’informent pas ignorent … En ces mois de septembre et d’octobre 2023, qua...